lundi 12 octobre 2009

Marcio Faraco, Festival Bossa Nova à Thiais.

Se rendre un vendredi soir à Thiais, c'est faire 18 Kms en 1h40 environ.
A l'arrivée, Moi et Timmok (qui est le photographe et le chauffeur pour cette occasion, hors créneaux) sommes sérieusement en retard.
Nous débutons par un rapide stop au bar qui se trouve en face de la salle où a lieu le festival, premier soucis de taille, le parton du bar et sa femme ne savent même pas qu'un évènement à lieu ce soir à la Salle Penhard.
Sandwich, bière > en route !

Nous retirons les places que Pascal le Manager de Márcio a fait mettre de côté pour nous à l'entrée. On croise Pascal, on discute un peu, on rencontre Fréderic Gluzman de V.O music, le tourneur de Márcio Faraco et hop, on arrive... La salle fait environ 400 places, mais il n'y a... PERSONNE.
En fait nous sommes à tout casser 180 personnes... et c'est vraiment dommage, et c'est vraiment la douche froide.

Timmok prépare son matériel et prend connaissance avec la lumière de la scène qui reste difficile et restera la même durant toute la soirée. Il peut aller à peu prêt n'importe où puisque de toute façon les premières places sont libres, il n'est pas le seul, et ce sont environ 5 personnes qui sont réunis pour faire photos et vidéos.

C'est le groupe Bossa Jade qui débute la soirée, après une rapide présentation du festival.
On sent la volonté d'exister qu'ont les organisateurs du festival mais c'est surtout la déception face à une salle à moitié vide ou à moitié pleine... On s'interroge aussi sur les raisons pour lesquelles on n'a pas pu convier ou inviter plus de spectateurs. Je ne me permettrais pas de donner de leçon sur la façon dont on devrait mener la communication d'un festival car je n'ai pas d'expérience à ce niveau là, par contre j'aurais beaucoup de choses à dire sur le site internet du festival, sur la forme mais aussi sur le fond, sur la partie design comme sur la réalisation...

Show must go on.
Bossa Jade enchaine 5 compositions de bonnes tenues (en français).

Et c'est Márcio avec ses amis musiciens qui enchainent : la balance est bonne, on sent Marcio un peu tendu en début de représentation mais tout est sous contrôle. "Um sinal", "Boa viagem", "Na cas Do Su Humberto", "A quoi ça sert l'amour ?", les morceaux se succèdent et nous passons un très bon moment. En mode velour, et tout en subtilité.
Marcio est toujours aussi drôle et nous livre avant chaque morceau une explication de texte sur ses chansons. Les applaudissements compensent le nombre de spectateurs, on oublierait presque que cette salle est composée en grande partie de sièges vides. On bat le rappel, Marcio revient seul et interprète un ultime morceau à la guitare.

Timmok a les photos dans son appareil, on retrouve Márcio en coulisse, on est accueilli chaleureusement, on parle foot, photos, myspace et site internet.
Nous saluons tout le monde, Catia Werneck continue la soirée.

Pour ma part, je suis explosé par ma semaine et je supplie Timmok de nous ramener à la maison.

On est contents et heureux de notre soirée.

Le site Marcio Faraco sur Flickr : http://www.flickr.com/photos/marciofaraco/show/
Facebook officiel de Marcio Faraco http://www.facebook.com/pages/Marcio-Faraco/178524730069
Le site Myspace de Márcio Faraco : http://www.myspace.com/marciofaraco

Le site des photographies de Timmok : http://www.flickr.com/photos/timmok/

Mon top 10 des meilleurs albums (en cours)


mercredi 7 octobre 2009

Demain - Festival Bossa Nova à Thiais.


Demain Márcio Faraco jouera à Thiais, dans la Salle René Panhard.
C'est le dernier concert dans la région Parisienne avant un bon moment. Et par conséquent, je crois qu'il faut absolument y aller.

C'est Clément qui sera mon chauffeur et aussi le Photographe de la soirée. Clément: c'est un collègue, mais c'est surtout un voyageur, quelqu'un en quête du prochain paysage, de la prochaine ville, de la nouvelle rencontre.

J'attends encore la confirmation de Pascal, mais nous devrions normalement obtenir des places sans être trop éloigné de la scène.

Marcio Faraco (voix & guitare) en quartet présentera son nouvel album UM RIO accompagné de Philippe Baden Powell ( piano), Raul Mascarenhas (flûte & sax) et Gerson Saeki (basse)

Clément, c'est Timmok et il est sur Flickr.

Site internet du Festival Bossa Nova à Thiais.

mercredi 30 septembre 2009

Rencontre avec Márcio Faraco

C'est sans doute, une drôle d'expérience, et c'est aussi la chance que les artistes ont. On les connaît avant qu'eux-mêmes nous connaissent, on sait, ou en tout cas, on pense savoir, on croit connaître, on a une idée, on se fait une idée précise de qui ils sont. On pense avoir deviné certaines choses et parfois on se trompe et parfois on avait vu juste, on avait raison, et l’on se retrouve confronté à l'évidence.

La pudeur est un des éléments qui caractérisent Márcio, autour d'une table à ses côtés, on n’est pas embarrassé, on n'est pas non plus impressionné, il est là au même titre que ses hôtes, présent physiquement. Sa guitare n'est pas là et c'est donc l'homme qui vous parle, un homme qui cultive la discrétion sur sa notoriété, ce qui est, il va s'en dire, un signe d'intelligence.

Les gens distingués ne pratiquent pas l'ostentation, ils connaissent la valeur qu'ont les choses de valeurs, la simplicité ne porte pas de costume, elle s'habille du strict nécessaire et seuls les imposteurs pensent pouvoir la duper. La police a bien trop d'affaires à régler, et ils courent toujours, déguisés, ils courent toujours, après eux mêmes et sont toujours satisfaits que personne n'ait pu les rattraper, mais ils ignorent que ces règles qu'ils ont instaurées sont celles des gens à qui l’on ne peut plus se confier, je déborde du sujet, je devrais m'arrêter, mais certaines vérités méritent parfois d’êtres rappelées.

Marcio, lui, le sait, et il continue humble et résigné à nous conter la vie et ses règles définies, ses frustrations à dépasser, les feux rouges et les voyages interminables vers l'unique contrée qui mérite de figurer sur une carte : la vie.

jeudi 9 juillet 2009

Le manager de Marcio Faraco : Pascal van Lerberghe

Bonjour Jean Hugues,

Je suis le manager de Marcio Faraco et cela fait de nombreuses fois que Marcio m'a parlé de vous.
Mais comme depuis le début 2009 il était presque tout le temps au Brésil il ne m'avait pas transmis vos coordonnées...

... Nous sommes très intéressés par votre proposition et j'aimerais en discuter avec vous dès que vous le pourrez.

Cordialement
Pascal van Lerberghe

mercredi 10 décembre 2008

Nos potes de concert.

Nos potes, c'est Thomas et Nathalie, des amis avec qui on enchaine de façon très pro de nombreux concerts. Pour la suite des événements et parce que j'ai aussi mon amie qui se prénomme Nathalie, nous appellerons Thomas et Nathalie : Thomathe.

Ainsi à chaque fois que je viendrais à parler de Thomathe, tout le monde comprendra qu'il s'agit d'un couple composé de Thomas et Nathalie. Et comme je suis sur une bonne lancée, sachez que Nathalie, mon amie, sera baptisée : Nath ! (Nath, ça claque !)

Allez, pèle-mèle et pour le moment, nous pouvons dire que nos choix ont été plutôt de très bonne qualité et très lusophone. J'expliquerai dans un prochain édito, pourquoi, au-delà du fait que Nath est d'origine portugaise et maîtrise parfaitement la langue, je n'ai pour ma part aucune connexion particulière avec celle-ci. Mes beaux parents sont Portugais, Nath et moi avons 2 filles avec qui nous allons tous les ans pendant 3 semaines dans le nord du Pays où cette langue est parlée. Mais au-delà de ces paramètres, on est en terres inconnues, clairement !

Je suis assez fier de dire que après 10 ans en vacances au Portugal, je maîtrise parfaitement le Bom dia, Boa Tarde et Boa Noite et que cette petite subtilité linguistique ne m'effraie plus. Pour les non-initiés sachez qu'en France on traduirait par... bonjour le matin, bonjour l'après-midi et bonne soirée. Ok, bon... cette année je pense que tout le monde a pris conscience que je ne progressait pas dans la maitrise de cette langue. Après presque 9 ans, j'avoue que je pense être arrivé au bout de la patience diplomatique que les Portugais avaient encore à mon égard. Mais pourquoi parler la langue des autres quand tout le monde parle la vôtre (c'est le syndrôme des Américains et des Anglophones en général) !?


Dans le registre des concerts lusophones nous pouvons parler de :
  • Cristina Branco qui présentait Chronos à la Cigale à PARIS le 26 mars 2009
  • Márcio Faraco à L'européen le 5 décembre 2009 avec Um rio
  • Mayra Andrade à La Cigale à PARIS le 02 octobre 2009
  • Madredeus le 1 avril, 2005 au Grand Rex
  • Mariza le samedi 6 décembre 2003 au Théâtre de la Ville - Les abbesses (Philippe et Amélie)
  • Cesária Évora le 10 Juillet 2009 à Viana do Castello

mardi 9 décembre 2008

Réponse par mail de Márcio.



Sans révéler l'intégralité de l'échange voici en synthèse ce que me répondait Márcio.

"J'étais très touché par votre mail. ... Ce serait un grand plaisir de pouvoir discuter avec vous des paroles de "Águas Passadas" comme des problèmes liés à mon site... Demain je pars a Rio et j'espère qu'à mon retour nous aurons l'opportunité de boire un café ensemble ..."

J'étais vraiment content lorsque j'ai reçu ce message.
En fait, je me doutais que j'aurais une réponse mais je ne savais ni de qui, ni quand. Alors forcément je frimais un peu et envoyais une copie de ce message à mes potes.

Pour la suite, on verrait bien.

dimanche 7 décembre 2008

Olà Marcio.

Marcio,

Il y a longtemps, j'étais tombé sur Ciranda dans le rayon d'un magasin de musique quelconque, je ne savais pas trop à quoi m'attendre mais la pochette du disque était recouverte de critiques élogieuses, je me disais qu'un critique peut se tromper (et c'est souvent le cas) mais une armée entière de critiques cela me paraissait difficile à envisager. En rentrant de mes achats, je recevais un appel de mes parents qui m'apprenaient que ma grand mère venait de décéder.
C'était une véritable surprise, et un choc.
Les paroles de cet album et notamment "Aguas Passadas" prenaient une incroyable résonance. "Vai a vida lentamente, Transformando um lugar, Pedra, dor, água dormente, Tudo passa" (La vie s'écoule lentement, transformant toute chose, pierre douleur, eau dormante, tout passe),
Et j'avoue que ce moment restera à la fois le jour de la disparition de ma grand mère, mais aussi la rencontre avec un musicien.
Les artistes ont la chance incroyable de partager la vie d'une multitude d'individus, d'une façon privilégiée, intime.

Depuis la première fois où j'ai écouté vos disques jusqu'à aujourd'hui j'ai toujours considéré que votre musique (et vous par conséquent) étiez empreint d'une incroyable humanité.
J'étais vendredi soir au concert à L'Européen et non seulement j'ai été ému, mais j'ai aussi rit, et j'ai partagé avec mes amis un vrai moment de bonheur.
Je ne sais pas si un jour, j'irai de nouveau à un concert qui réunit d'aussi bons musiciens sur une même scène, le public était enthousiaste et unanime.
Pour moi L'Européen est une salle intime et elle permet une proximité incroyable avec les artistes, mais je me dis aussi que votre musique mérite aussi des salles plus grandes, et une audience plus large. Il faut que les gens connaissent Marcio Faraco. Arte, Fip, Mondomix ont contribué au succès actuel mais je crois que les maisons de disques ont encore beaucoup de mal à comprendre le fonctionnement et les rouages d'internet.
Or, je pense que si les artistes ne se concentrent pas plus sur le média qui les a rendu un peu plus fragiles, alors l'avenir sera encore bien difficile pour beaucoup de groupes et de chanteurs. La musique ne vaut que si elle est partagée par le plus grand nombre et le plus grand nombre de gens se retrouve aujourd'hui sur internet. Maria Bethânia dit que la musique est comme le parfum, que l'immédiateté des senteurs est similaire à celle de la musique. Il faut que les gens aient l'opportunité de pouvoir respirer le parfum de vos chansons Marcio.

Au quotidien, mon travail consiste à mettre en avant des sites internet, je suis un consultant en référencement naturel, derrière ce nom mystérieux se cache un métier qui analyse le fonctionnement des moteurs de recherche afin d'obtenir les meilleurs résultats sur Internet (comme sur google). Je travaille pour des entreprises comme Boucheron, Clarins, TMC, etc. qui ont, elles aussi des sites en Flash qui posent des difficultés techniques aux moteurs de recherche. Concrètement et pour faire simple afin d'être plus présent sur Internet il ya des règles auxquels votre site ne répond pas aujourd'hui. Tout comme en musique il faut maitriser son solfège, c'est un vrai métier que de se faire connaitre sur internet.
En fait il existe énormément de moyens d'y parvenir, avec un site bien configuré, mais pas seulement, j'aimerais éventuellement en parler avec vous. Proposer des alternatives et d'autres manières de se faire écouter et faire connaitre à un plus grand nombre de gens, cette musique qui me touche.

J'aimerais préciser que ce message n'est pas intéressé d'un point de vue financier. Je considère juste que votre place en tant qu'artiste mérite une plus grande attention du public et je serai enchanté de pouvoir vous aider à obtenir plus de visibilité.

Merci pour la musique Marcio.

Avec toute ma considération
Jean-Hugues.

Ah oui j'allais oublier mon site : http://www.seomanager.fr et mon twitter : http://twitter.com/seomanager